Orneuil

Chapitres I et II

Dans Sum, vous incarnez un personnage qui voyage dans les mondes du Faiseur de Mondes. C'est-à-dire qu'il n'évolue pas dans un unique contexte mais sera amené à en visiter plusieurs, variés. Il changera de monde tous les deux mois environ, et devra s'adapter à chaque fois à un tout nouvel univers.

Les crédits des images sont en bas de page avec des liens vers les pages des artistes.

Monde sous l'appartenance du Nil • Contexte Original •  "Plus ou moins intégré à Asgard" • Historique et Fantastique

Saison 1 : 1780, France. [ Du 23/03/2016 au 24/04/2016 ]

Saison 2 : 1774, France. [ Du 07/12/2018 au 24/02/2019 ]

« Des Démons, dites-vous ? Je ne vois pas de démons dans ce village. Juste des Hommes. »

Avant-Propos

Orneuil a été joué deux fois, une première fois en 1780, nommé Orneuil ou la paix rupestre, c'était un petit monde introductif pour lancer Sumnium-Mundum ; et une seconde fois en 1774, Orneuil ou la forêt maudite, qui pour le coup était bien plus sombre que le premier opus. Vous trouverez donc les deux articles ici. 




Orneuil ou la Paix rupestre

Contexte


D'un point de vue historique, le village est touché par les idées révolutionnaires, les habitants, autres que les « joueurs » vivent dans une tension constante et dans l'idée que le monde doit changer, que la France doit dire adieu à la monarchie. Une véritable guerre s'installe entre les partisans de l'ancien régime et les révolutionnaires. Vous évoluerez dans cet univers de tensions.


Spécificités :

Il semblerait que les villageois soient tous à l'écoute de la voyante, mais celle-ci semble garder une certaine distance avec ces nouveaux arrivants, comme si elle les fuyait. Pourtant, plus d'un villageois vous avouera que ses visions sont la plupart du temps vraies.


Introduction des invités :

Vous descendez d'un charriot qui vous pose à la grande place. Des réfugiés, voilà ce que vous êtes, des réfugiés ayant fui les émeutes de la capitale pour se cacher dans les villages plus calmes. Votre arrivée provoquera des tensions supplémentaires. Vous fuyez, après tout, il sera difficile pour vous de vous faire une place dans l'environnement, mais il vous faut trouver du travail pour survivre. Vous commencez le mois avec une petite bourse. L'entre-aide sera de rigueur pour survivre.

Lieux


Le Village :

Loin d'être un lieu paradisiaque, c'est un village de province, grand producteur de bovins. Toute la population se connaît et se retrouve tous les lundis et jeudis à la place du village, sous le marché couvert, pour commercer les quelques bien qu'ils possèdent.


Ce n'est pas un village riche, la plus grande partie des habitants sont de pauvres paysans qui vivent de leur commerce, que ce soit en viande, en lait, ou simplement en fromages et autres produits du terroir. Certaines personnes se meurent dans les rues, d'autres se battent pour la survie en fouillant les restes, mendiant ou tuant. Le monde est loin d'être si difficile pour les habitants du nord du village qui profitent de grandes bâtisses et de la location de leurs terres pour vivre loin de la misère.


Le village est entièrement entouré de collines. Il est placé au centre d'une cuvette. Une seule route y va depuis l'extérieur, c'est une route qui passe entre deux collines au nord. Il n'y a pas non-plus de cours d'eau naturel mais il y a un lac à l'ouest, derrière la maison de la voyante.


Le village est simple, des petites maisons, très petites pour certaines, entourant une grande place qui est le centre de la ville.


Il y a une grande halle couverte dans laquelle les gens font le marché. Quelques autres petites boutiques prennent place dans le centre ville, un mini café qui n'a presque pas de clients, une boulangerie, une mercerie. Bref, le strict minimum. Au bout de la rue, une petite église romane datant du XIVe siècle, avec un clocher, une nef simple et un chevet circulaire. Une belle église en soit, qui fait la fierté d'Orneuil.


Au nord de la ville, au milieu des champs, de grandes demeures beaucoup plus riches, beaucoup plus belles et entretenues qu'en ville. C'est l'endroit où vivent les riches, qui gagnent leur argent sur la location de leurs terres aux plus pauvres. L'ambiance est en générale assez chaleureuse dans le centre ville, excepté pendant les temps de marché où les riches et les pauvres se retrouvent. C'est un peu la guerre entre eux, les tensions sont présentes.


Les pauvres sont en général assez méfiants des étrangers, ils prennent la distance vis à vis de ces derniers. Seuls les clochards ne se méfient pas, au contraire, ils sont collants avec tout le monde, et en prime, colporteurs de ragots.



La grange :

La grange est grande et spacieuse, près de quelques petits arbres et buissons. Elle était divisée en quelques petits box (six) et était inhabitée depuis plusieurs années. Le vent passait à travers certains box qu'il allait falloir éviter si vous ne voulez pas tomber malade, d'autres avaient été protégés par des bâches en tissus épais ou raccommodé à l'aide de planches de bois. Enfin, dans l'ensemble, la grange est une grande, avec de la paille, des planches qui trainent, quelques vieux outils abandonnés tels que des seaux ou une bêche à moitié rouillée. Il y a la place de loger tout le monde, à condition que les gens acceptent de dormir dans le même endroit. Dans un coin de celle-ci, il reste quelques objets servant à la cuisine, une marmite, des bols en terre.


Beaucoup de gens ont du déjà dormir ici. A l'arrière de la grange a été creusé un trou que les gens ont naturellement utilisé pour leurs besoins.


Vous n'êtes pas à l’abri de tomber nez à nez avec un rat ou de dormir sur une ancienne bouse de vache mais c'est toujours mieux que d'être dehors.

P.N.J.

Cunégonde le François

16 ans, seule vendeuse de poisson sur la Grande-Place, mais également fille unique et bâtarde de la dite voyante. Elle cache son charme derrière de vieux vêtements trop grands pour elle. Elle se voile pour cacher son épaisse crinière rousse, trop souvent mal vue par les villageois. Pas coquette pour un sou, et peu agréable avec les personnes qui la questionnent sur sa mère, il faudra l'apprivoiser si vous voulez espérer savoir des choses à propos de la voyante.


Orneuil ou la forêt maudite

Contexte

La France en 1774. Le monde commence à changer peu à peu, mais à Orneuil, petit village du Sud de la France, principal exportateur de bovins et produits laitiers, les villageois ont bien d'autres préoccupations qu'une Révolution prochaine.


Leur monde est à la dérive. Les gens font le détour, évitent de passer dans ce village de province, le marché s'effondre, leurs bêtes et leurs produits se vendent moins bien.


On parle de "Démons". Il paraît que la forêt est un véritable coupe-gorge et que de nombreux voyageurs n'en sont jamais revenus. Des chasseurs de démons et des exorcistes passent ici pour tenter de combattre le mal dans les rues. L'on appelle des prêtres pour venir prier quotidiennement la rédemption. Cette ville va mal. Les villageois ont peur de se réveiller le matin, et de constater que l'un de leur proche a été éventré sur la place centrale. Les mères ont peur de retrouver le lit de leurs enfants froids et de pleurer un nourrisson de plus. 


Ce village va mal, et les villageois se tournent peu à peu vers la maison d'une femme. Valencia Le François. On dit qu'elle a des dons de clairvoyance, et qu'elle seule peut venir à bout des démons.​.. 



Votre mission dans ce monde est assez claire, faire comme si de rien n'était auprès des habitants, vivre comme de petits riches aimés du peuple... Et pourquoi pas, les aider, vous aussi ?

« Maman. Ils arrivent. Les Invités arrivent, il faut les accueillir. Il faut les aider. Parce que les Démons les pourchassent. Les Démons les attendent. Si les Démons les attrapent, c'en sera fini de tout. Fini de Lui. »

« Je sais comment tout a commencé à Orneuil.


J'avais un amant. Un voyageur rencontré dans la forêt, un homme plein de savoir et plein de sagesse, qui me racontait des milliers d'histoires. J'ai caché cet homme aux villageois, parce qu'il me disait avoir peur des autres, peur de la foule. Nous avons donc vécu dans cette petite maison, à l'écart d'Orneuil.

Mon amant et moi attendions la naissance de notre enfant. Il devait naître pour décembre. Après trois fausses couches et deux enfants morts prématurément, j'ai beaucoup espéré de cette sixième naissance. Lui aussi. Il disait prier Dieu quotidiennement, pour que notre enfant se porte bien, pour qu'il n'ait aucun mal à vivre dans notre monde. Moi, j'avais surtout peur de ne plus être capable d'Enfanter. La fatigue s'abattait sur moi, sur les derniers jours, je craignais d'être trop faible pour mettre cet enfant à terme.


C'est à peu près à cette période-là que les ennuis ont commencé. 



Personne n'a jamais fait le lien et ils ne le feront jamais, mais, une nuit, j'ai senti le besoin irrépressible d'aller prendre l'air. Je suis sortie de mon lit et j'ai demandé à mon amant de m'accompagner. Nous nous sommes rendus dans la forêt. J'adorais la forêt, il régnait là-bas une ambiance douce et chaleureuse qui me rappelait notre rencontre. Alors, j'ai mis mon châle, ma robe épaisse et mes bottes et, munis d'une lampe à huile, on est sorti.

On a été surpris par un bruit, alors que nous marchions. Puis un autre bruit. A un moment, essoufflée, j'ai choisi de m'asseoir sur une souche d'arbre. Le fait est que je me suis endormie. 


A mon réveil, j'étais chez moi, dans mon lit, dans ma tenue de nuit, les cuisses en feu, trempée, mes cheveux étaient devenus blancs, et je tenais une petite humaine dans mes bras.


Cunégonde.


Je n'ai plus jamais revu mon amant après cela. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, et je n'ai pas même le souvenir d'avoir mis ma fille au monde. Pourtant, elle est là. Elle est vivante. Je reconnais dans ses yeux verts le regard de celui que j'ai aimé, et dans ses cheveux roux, l'étincelle de ce qui était ma propre crinière flamboyante. 


J'ai préféré garder mon histoire pour moi. J'ai préféré que les villageois reconnaissent ma fille comme une bâtarde. J'ai préféré la garder dans notre petit cocon et la nourrir d'aventures.



Elle a toujours été spéciale. Particulière. Elle m'a toujours aidée avec une bienveillance extrême, même quand j'ai cessé de marcher, même quand mon corps s'est affaibli. Quand j'ai arrêté de travailler, elle a pris sur elle pour continuer de faire marcher la boutique... Et un soir, elle m'a confié certains de ses secrets. 

Ma fille est spéciale. 

Aussi précieuse que l'était mon amant, elle a un don. Mais j'ai la ferme intention de le cacher. »

Lieux

Loin d'être un lieu paradisiaque, c'est un village de province, grand producteur de bovins (il y a beaucoup de champs et d'agriculture au nord). Toute la population se connaît et se retrouve tous les lundis et jeudis à la place du village, sous le marché couvert, pour commercer les quelques bien qu'ils possèdent, et personne ne rate jamais la messe du dimanche matin.


Ce n'est pas un village riche, la plus grande partie des habitants sont de pauvres paysans qui vivent de leur commerce, que ce soit en viande, en lait, ou simplement en fromages et autres produits du terroir. Certaines personnes se meurent dans les rues, d'autres se battent pour la survie en fouillant les restes, mendiant ou tuant. Le monde est loin d'être si difficile pour les habitants du nord du village qui profitent de grandes bâtisses et de la location de leurs terres pour vivre loin de la misère.


L'ambiance est en générale assez chaleureuse dans le centre ville, excepté pendant les temps de marché où les riches et les pauvres se retrouvent. C'est un peu la guerre entre eux, les tensions sont plutôt présentes entre ces deux classes. Votre famille fait exception, les riches cherchent à vous acheter, et les pauvres vous apprécient pour le pain peu cher que vous produisez.


Les gens sont très pieux, ils parlent beaucoup du seigneur, tentent de faire le bien, les riches restaurent l'église et les bâtiments administratifs, dans l'espoir de faire de bonnes actions, tandis que les pauvres s'entraident dans leur misère. Tout le monde semble avoir le cœur sur la main, et surtout... Il y a comme un vent d'effroi, quelque chose qui gêne les habitants, mais pourtant, ils n'en parlent jamais. Ils ont peur, et cette peur les force à éclairer leur village la ville.


Vous êtes dans ce monde, de la même Famille, la famille De Midgard. Votre Grand-Oncle qui possédait alors des Terres dans le village vous a légué tous ses biens après sa mort et, voyant que vous pouviez tous vous installer dans les bicoques qu'il a laissées, vous décidez de fuir la capitale, dont les tensions commencent à se faire ressentir, pour vous installer là, tranquillement. Fraternités, mariages, à vous de gérer vos liens.


Vous possédez quelques champs au Nord-Est que vous louez à des paysans, contre un peu d'argent, et surtout, des récoltes. Vous possédez également une petite boulangerie que vous laissez à la charge d'un couple de paysans. Vous leur louez aussi les appartements du dessus. Vous vous retrouvez régulièrement au 'Salon', une grande pièce que vous avez achetée, qui borde la boulangerie, où il vous arrive d'accueillir des étrangers à la Famille. On dit qu'on y donne de très belles réceptions.



Vous vivez dans un petit quartier jusque-là abandonné, appelé "Le Quartier de La Croix", parce que les rues forment une croix. Vous avez chacun à votre possession un petit appartement contenant un séjour-cuisine, une petite chambre, une salle de toilette. 


Votre grande famille, puisque vous êtes une seule et même famille, possède également un champ au Nord, et d'autres terres autour d'Orneuil, ainsi qu'une portion de la forêt. Vous avez loué la plupart des champs à une famille de paysans qui vous doit régulièrement de l'argent et une partie des récoltes.


Avec la farine que vous gagnez de ces champs, vous êtes également les propriétaires d'une boulangerie au centre ville, juste en dessous de l'église, réputée pour faire du assez bon pain, à très bas prix. Les pauvres s'arrachent votre pain et ils apprécient votre famille.


Vous possédez également un grand salon privé à côté de la boulangerie où vous pouvez accueillir des gens, ou simplement vous réunir ensemble.



Cette ville a une petite particularité, c'est qu'elle n'est jamais dans l'ombre. La nuit, toutes les rues, même la plus petite des ruelles, sont éclairées. Il n'y a pas un lieu avec de l'ombre. Les remparts sont éclairés à l'avant, et à l'arrière, par des lanternes, des bougies, des lampes à huile. Les habitants ne dorment pas dans le noir, toutes les pièces de toutes les maisons sont lumineuses une fois le soir tombé.

P.N.J.

Cunégonde le François

Fille de Valencia, elle aide sa mère à la poissonnerie, du haut de ses 10 ans. Personnalité explosive et haute en couleur, elle a une maturité qui laisse sans voix, et une certaine justesse dans ses propos. 

Valencia le François

Mère de Cunégonde, elle travaille dans la poissonnerie, et c'est également la diseuse de bonnes aventures du village. Vous avez besoin d'un conseil avisé ? Venez lui rendre visite.

Philippe Abrahams

Invité des Mondes et compagnon de F, Philippe est resté dans le monde d'Orneuil après être tombé amoureux de Valencia. Il protège la forêt et ceux qui y pénètrent des abominations qui traînent...

Partage d'informations d'Orneuil

orneuil_2_compte_rendu.pdf

Crédits images

Bannière & images de séparation : Image libre de droits

Petite image ville d'Orneuil : Village de Tourrettes-sur-Loup (www)

Grande image Orneuil ou la forêt maudite : Photographie de la forêt d'Escoublac 


Cunégonde le François (PNJ) : Merida, Rebelle.

Valencia le François (PNJ) : Lady Olenna (Game Of Thrones)

Philippe Abrahams (PNJ) : Hilmes (The heroic legend of Arslan)